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Attends-moi de l’autre côté chapitre 8 : la porte secrète

Chapitre 8 : « la porte secrète » « - Léa trouve une porte secrète qui mène à un monde encore plus effrayant que celui qu’elle connaissait auparavant. »

Léa avait toujours été fascinée par les portes secrètes. Elle aimait l'idée de découvrir quelque chose de nouveau, de mystérieux, caché derrière une porte improbable. Et c'est pourquoi, lorsqu'elle aperçut une petite porte en bois sombre, dissimulée derrière une étagère dans le grenier, elle ne put s'empêcher de l'ouvrir.

Le grincement de la porte la fit sursauter. Elle se retrouva face à un couloir sombre et étroit, qui semblait ne mener nulle part. Léa prit une grande inspiration et s'engagea dans le couloir. Au fur et à mesure qu'elle avançait, l'obscurité devenait de plus en plus dense. Elle tâtonnait le mur pour rester guidée. Soudain, elle ressentit un courant d'air frais. Elle leva les yeux et vit une faible lueur dans le lointain. Elle se précipita vers elle, espérant trouver une issue. Elle arriva enfin au bout du couloir et se retrouva devant une porte massive en bois sculpté. Elle posa la main sur la poignée froide et la tourna. La porte s'ouvrit dans un grincement sinistre. Léa fut submergée par une odeur nauséabonde de pourriture et de moisissure. Elle toussa et se couvrit la bouche avec sa manche pour éviter l'odeur. Elle se retrouva dans une grande pièce sombre, éclairée par des bougies vacillantes. Des toiles d'araignées pendaient des murs et le sol était jonché de débris et de poussière. Léa avança prudemment, en évitant les obstacles. Soudain, elle entendit un bruit de pas derrière elle. Elle se retourna, mais il n'y avait personne. Elle frissonna, sentant une présence invisible la suivre. Elle entendit un murmure, un souffle glacial sur sa nuque. Elle se mit à courir, cherchant une issue. Mais les portes étaient toutes fermées. Elle se retrouva face à un miroir immense, orné de gravures étranges. Elle s'approcha et regarda son reflet. Mais ce qu'elle vit ne la ressemblait pas. Son reflet avait des yeux noirs, des crocs acérés et des griffes tranchantes comme lorsqu’elle était devant son miroir de la salle de bain. Elle hurla de terreur et se mit à courir à nouveau. Elle entendait des rires démoniaques, des grognements, des bruits de pas, mais elle ne voyait personne. Elle se retrouva finalement dans une petite pièce, où se trouvait une vieille armoire. Elle s'approcha de l'armoire et ouvrit la porte. À l'intérieur, il y avait un homme, un vieil homme avec une longue barbe blanche. Il la regarda avec des yeux tristes.

« _ Je suis désolé, dit-il d'une voix rauque. Je suis pris au piège ici depuis des siècles. Cette pièce est ma prison, je ne peux pas en sortir. Mais toi, tu peux partir. Tu dois trouver la clé pour ouvrir la porte qui te mènera hors de cet endroit maudit. »

Léa était pétrifiée. Elle ne savait pas quoi faire. Mais elle avait peur de rester ici plus longtemps.

« _ Où est la clé ? Demanda-t-elle.

_ Elle est cachée quelque part dans cette pièce. Tu dois la trouver avant que les esprits maléfiques ne te trouvent. »

Léa commença à fouiller la pièce, cherchant frénétiquement la clé. Elle regarda sous les meubles, dans les coins sombres, derrière les toiles d'araignées. Finalement, elle trouva un petit coffret en bois, caché derrière l'armoire. Elle l'ouvrit et trouva la clé à l'intérieur. Elle se précipita vers la porte et l'ouvrit. La lumière du jour l'éblouit. Elle était de retour dans le grenier.

Elle se retourna pour regarder la porte, mais elle avait disparu. Elle se demanda si tout cela avait été réel ou simplement un cauchemar. Elle entendit une voix derrière elle :

« Tu as réussi. Tu as trouvé la clé. Tu es libre maintenant. »

Elle se retourna, mais il n'y avait personne. Elle comprit que c'était la voix de l'homme de l'armoire.

Elle quitta le grenier, soulagée d'être enfin sortie de cet endroit maudit. Mais elle savait que cette expérience la hanterait pour toujours. Elle avait découvert une porte secrète, mais elle avait aussi découvert qu'il y avait des mondes encore plus effrayants que celui qu'elle connaissait. Léa ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'elle avait vu et vécu derrière cette porte secrète. Elle avait l'impression que quelque chose l'avait suivie, quelque chose de maléfique et de surnaturel.

Les jours passèrent et elle essaya de mettre cette expérience derrière elle, mais elle n'y parvint pas complètement. Elle avait des cauchemars toutes les nuits, des visions de créatures étranges et effrayantes. Elle se sentait hantée. Un soir, alors qu'elle était dans sa chambre, elle entendit un bruit étrange. C'était un grincement sourd, comme s'il y avait quelque chose qui essayait d'entrer. Elle se leva pour aller voir, mais elle ne vit rien. Elle retourna dans son lit, mais elle ne parvint pas à se rendormir. Elle entendait des murmures, des chuchotements, des rires sinistres. Elle avait l'impression que quelque chose était en train de la traquer. Soudain, elle entendit une voix claire et nette.

« _ Léa, je suis là. Tu ne peux pas m'échapper. »

C'était la voix de l'homme de l'armoire. Elle se rappela ce qu'il avait dit :

« Tu es libre maintenant. » Mais elle ne se sentait pas libre. Elle se sentait piégée.

Elle se leva et alla dans le grenier. La porte secrète était toujours là, mais elle était fermée à clé. Elle chercha la clé, mais elle ne la trouva pas. Soudain, elle entendit un bruit derrière elle. Elle se retourna et vit la clé posée sur une étagère. Elle la prit et ouvrit la porte secrète. Elle se retrouva de nouveau dans cette pièce sombre et effrayante. Mais cette fois, elle n'était pas seule. Il y avait des créatures étranges et terrifiantes qui l'entouraient. Des êtres surnaturels, des fantômes, des monstres.

Elle essaya de courir, mais ils la rattrapèrent. Ils la saisirent et la traînèrent dans une autre pièce, encore plus sombre que la précédente. Elle entendit un bruit sourd, comme si la porte se fermait derrière elle. Elle était piégée, encore une fois. Elle savait qu'elle ne pouvait pas s'échapper cette fois-ci. Elle était seule, dans l'obscurité, avec des créatures maléfiques qui la traquaient. Elle commença à pleurer, sachant que c'était la fin. Elle avait découvert une porte secrète, mais elle avait aussi découvert son destin. Elle était condamnée à errer dans ce monde effrayant pour l'éternité. Soudain, elle entendit une voix familière. C'était la voix de sa fille. Elle l'entendait l'appeler, comme si elle était là, quelque part. Léa se mit à crier, appelant l'aide. Elle sentit une présence derrière elle, une main froide qui se posa sur son épaule. Elle se retourna et vit sa fille, les yeux remplis de larmes. Elle la prit dans ses bras et la serra fort contre elle.

« - C'était juste un cauchemar, maman. Tu es en sécurité maintenant, dit sa fille d'une voix douce. »

Léa se réveilla, en sueur, réalisant que tout cela avait été un rêve. Elle était de retour dans sa chambre, dans son lit, avec sa fille qui la rassurait. Elle comprit que cette expérience l'avait hantée à cause de sa fascination pour les portes secrètes. Elle avait été tentée de découvrir ce qui se cachait derrière cette porte, mais elle avait réalisé qu'il était dangereux de jouer avec les forces surnaturelles. Elle était heureuse d’avoir des enfants merveilleux mais ne pourra pas les protéger des dangers du monde dans son état. Elle comprit que la vraie clé pour être libre était de rester en sécurité et de ne pas se lancer dans l'inconnu. Elle ferma les yeux et se rendormit, sachant que cette fois-ci, elle avait trouvé la paix.
 

À suivre dans le chapitre 9

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