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Vagabonde chapitre 10 : la traque sanglante

Chapitre 10 : La traque sanglante 

La petite ville de Colomiers était plongée dans l'horreur, une terreur qui pesait lourdement sur chaque rue, chaque maison. La vague de disparitions mystérieuses avait atteint un point de non-retour, plongeait les habitants dans un cauchemar sans fin. Une chasse à l'homme s'engagea alors que certains cherchaient, à découvrir la vérité concernant la vagabonde et mettre un terme à sa série de disparitions. Une nuit, la vagabonde se retrouva à l'orée de la forêt, ses yeux perçants scrutait les ombres dansantes entre les arbres. La lune se montra derrière un voile de nuages, éclairait faiblement la scène. Les murmures du vent semblaient porter des échos de frayeur, alors que la tension planait dans Colomiers. Un groupe de résidents déterminés s'approcha d'elle, leurs expressions mêlaient la colère et la peur.

« _ C'est fini pour toi, vagabonde ! Tes jours de terreur sont comptés ! » cria l'un d'eux d'une voix enragée. La vagabonde les regarda calmement, un éclair de tristesse passa dans ses yeux.

_ Vous ne comprenez pas... tout cela est bien au-delà de moi. Les ténèbres qui sont en moi sont bien plus anciennes et plus puissantes que vous ne pouvez l'imaginer. 

L'air semblait chargé d'électricité, les tensions montait de plus en plus.

_ Nous avons perdu trop de nos proches à cause de toi, déclara un autre, son poing serré. Tu vas payer pour ce que tu as fait. La vagabonde secoua la tête lentement.

_ Ce n'est pas si simple. Les ombres qui me tourmentent sont insaisissables, insondables.

Lorsque les échanges de mots se transformaient en menaces et en accusations, une voix émergea des ténèbres. C'était l'entité obscure qui était en elle, sa présence sinistre se manifestait avec une intensité terrifiante.

_ La chasse est vaine, murmura-t-elle d'une voix déformée. Vous ne pouvez pas me comprendre, vous ne pouvez pas me stopper. 

La vagabonde fixa l'entité avec une lueur de détermination dans les yeux.

_ Je suis prête à affronter les ténèbres, peu importe le prix. Mais je veux sauver cette ville de l'horreur qui l'engloutit.

La traque s'engagea avec une férocité sans précédent. Les columérins  étaient devenus des prédateurs, traquaient la vagabonde dans la nuit. La terreur avait pris possession de chaque rue, chaque maison, chaque esprit. La vagabonde, poursuivie par la haine et la peur, cherchait désespérément à échapper à ses poursuivants. Elle se retrouva dans une ruelle sombre, les ombres semblèrent s'animer autour d'elle, la protégèrent comme des alliées fidèles. La lune éclaira faiblement la scène, créa des reflets sinistres sur les murs de briques. Puis, un cri déchirant retentit dans l'obscurité. Les poursuivants avaient trouvé leur cible.

_ C'est ici ! Elle est là ! Hurla l'un d'eux, sa voix d'une folie meurtrière. La vagabonde était acculée, mais elle refusait de se rendre sans combattre.

Les habitants, animés par une rage aveugle, s'approchèrent d'elle, brandirent des torche et des armes improvisées.

_ C'est fini pour toi, vagabonde ! Tu paieras pour tes crimes ! Cria l'un d'eux, son visage déformé par la haine. La vagabonde se dressa devant eux, son regard résolu.

Alors que la confrontation continuait, une ombre immense surgit de l'obscurité, se jeta sur les poursuivants avec une fureur terrifiante. C'était l'entité obscure qui était en elle, prit une forme monstrueuse. Les cris retentirent, mais l'entité était implacable. La vagabonde profita du chaos pour s'échapper, se fondit dans les ténèbres. Les habitants, désormais terrifiés par les ténèbres qui les entouraient, hésitèrent à la poursuivre.

À suivre dans le chapitre 11 : la confrontation surnaturelle

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