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Brume chapitre 8 : la course contre la montre

Chapitre 8 : « La course contre la montre » « Alors que la brume se dissipe lentement, il devient clair que le temps presse pour les survivants qui n'ont pas encore quitté la ville. Les monstres sont plus actifs que jamais, sachant que leur temps est bientôt écoulé. »

La brume dense et opaque enveloppait la ville d’Albi, projetant une obscurité suffocante et angoissante sur les rares survivants qui se risquaient encore à errer dans les rues désertes. Les rares rayons de lumière qui parvenaient à percer la brume donnaient une impression de vue fantomatique, éclairant à peine les silhouettes qui avançaient d'un pas rapide et nerveux. Une tension palpable régnait dans l'air, accentuée par le bruit sourd des pas des monstres qui rôdaient dans les rues, cherchant leur prochaine proie. Les cris des victimes capturées résonnaient encore dans les esprits des survivants, rappelant la brutalité avec laquelle ces créatures sanguinaires attaquaient. Soudain, un cri strident déchira l'air, faisant sursauter les survivants. C'était le signal que les monstres attendaient : la brume était en train de se dissiper, et leur temps était compté. Les rues étaient maintenant envahies par des silhouettes grises et menaçantes, qui se déplaçaient avec une rapidité terrifiante, leurs yeux luisant d'une lueur malveillante. Les survivants étaient pris au piège, courant pour leur vie, cherchant désespérément un abri sûr où se cacher. Leurs poumons brûlaient, leur cœur battait la chamade, leur peur était palpable. Ils savaient que leur survie dépendait de leur capacité à rester en vie suffisamment longtemps pour sortir de la ville et trouver un endroit sûr.

Soudain, un hurlement déchirant retentit, suivi d'un silence mortel. Les survivants se figèrent, sachant que l'un des leurs venait d'être pris au piège. Le silence ne dura pas longtemps, les monstres repartirent à la recherche de nouvelles victimes. Les survivants reprirent leur course effrénée, le cœur battant la chamade. Au bout d'un moment, un groupe de survivants se retrouva face à une rue barrée par des débris, les empêchant de continuer leur course. Ils se regardèrent, effrayés, sachant que les monstres étaient sur leurs talons. Soudain, l'un d'eux aperçut une porte entrouverte dans un immeuble abandonné. Ils se précipitèrent à l'intérieur, fermant la porte derrière eux, soulagés d'avoir trouvé un refuge temporaire. Le silence régnait dans la pièce, seulement interrompu par la respiration haletante des survivants. Puis, l'un d'eux se mit à parler, racontant comment ils avaient réussi à survivre jusqu'à présent, comment ils avaient perdu des amis et des proches en cours de route. Les autres hochèrent la tête, partageant leur douleur et leur angoisse.

La brume se dissipa lentement à l'extérieur, laissant entrevoir la ville dévastée. Les survivants savaient qu'ils devaient sortir de cet immeuble et continuer leur course contre la montre. Mais ils étaient également conscients que chaque pas les rapprochait davantage de la mort. Ils sortirent prudemment de l'immeuble, scrutant chaque recoin, chaque ombre, chaque mouvement suspect. Leur progression était lente et laborieuse, mais ils ne pouvaient se permettre de prendre des risques inutiles. Au bout du compte, un bruit de pas lourds résonna dans la rue adjacente. Les survivants se figèrent, sachant que les monstres étaient proches. Ils se mirent à courir, sachant que chaque seconde comptait. Les monstres les suivaient, hurlant de rage, leurs grognements résonnant dans les rues désertes. Les survivants arrivaient enfin à la sortie de la ville. Ils pouvaient voir poindre l’aube à l'horizon, un signe d'espoir dans ce monde de brume et de ténèbres. Ils accélérèrent leur course, sachant que leur salut était à portée de main.

un instant d’après, l'un des survivants trébucha, tombant au sol. Les autres s'arrêtèrent, sachant qu'ils ne pouvaient pas l'abandonner. Ils se précipitèrent pour l'aider, mais les monstres étaient déjà sur eux. Une lutte désespérée s'ensuivit, les survivants faisant tout ce qu'ils pouvaient pour protéger leur ami et éviter d'être capturés. Finalement, les monstres furent repoussés, et les survivants purent continuer leur course. Ils sortirent de la ville, épuisés, traumatisés, mais vivants. Ils se regardèrent, sachant qu'ils avaient survécu contre toute attente. Ils avaient vaincu la brume, les monstres, et tous les obstacles qui se dressaient sur leur chemin. Les survivants échangèrent des regards émus, sachant qu'ils étaient devenus une famille, unis par leur lutte commune pour la survie. Ils se mirent alors en route vers un avenir incertain, mais rempli d'espoir. Alors que le soleil se levait lentement à l'horizon, les survivants marchèrent sur la route déserte, leur esprit encore marqué par les horreurs de la nuit. Ils ne savaient pas où ils allaient, mais ils savaient qu'ils devaient continuer à avancer. Leur soif de survie était plus forte que tout, et ils étaient prêts à tout pour rester en vie.

Au fil des heures, la fatigue et la faim commencèrent à se faire sentir. Les survivants avaient marché sans relâche pendant des heures, à travers des paysages désolés et dévastés. Ils avaient soif, et leur estomac criait famine. Mais ils savaient qu'ils ne pouvaient pas se permettre de s'arrêter, même pour un instant. C'est alors qu'ils entendirent un bruit de moteur au loin. Ils se mirent à courir vers le son, espérant trouver de l'aide. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent à une petite ville abandonnée, où un vieux camion était garé devant un petit magasin. Le moteur tournait encore, signe que le conducteur était peut-être encore là. Les survivants s'approchèrent prudemment du camion, espérant trouver de l'aide. Ils découvrirent un homme d'âge moyen assis sur le siège du conducteur, les yeux fermés. Il semblait inconscient, peut-être même mort. Les survivants se regardèrent, ne sachant pas quoi faire. Devaient-ils réveiller l'homme et lui demander de l'aide ? Ou devaient-ils simplement continuer leur route, en espérant trouver de l'aide ailleurs ?

Finalement, l'un des survivants se décida à réveiller l'homme. Il le secoua doucement, essayant de le faire revenir à lui. Au bout de quelques instants, l'homme ouvrit les yeux, regardant les survivants avec surprise. Ils expliquèrent leur situation à l'homme, lui demandant s'il pouvait les aider. L'homme acquiesça, leur offrant de l'eau et de la nourriture, ainsi que l'opportunité de se reposer un peu. Il leur expliqua que lui aussi avait survécu à la brume, bien que de justesse. Il avait roulé pendant des jours, cherchant un endroit sûr où se réfugier. Les survivants se reposèrent et mangèrent, se sentant un peu mieux après des heures de marche épuisante. Ils échangèrent des histoires, partageant leurs expériences et leurs espoirs pour l'avenir. Ils savaient que leur survie était incertaine, mais ils étaient déterminés à continuer à se battre. Finalement, ils décidèrent de reprendre leur route, remerciant l'homme pour son aide. Ils repartirent sur la route, dans l'espoir de trouver un endroit sûr.

A suivre dans le chapitre 9
 

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